Les créations de Skorg

Je vais rassembler ici toutes mes créations.

15/02/2010 : Aujourd'hui je me suis senti un peu inspiré alors j'ai écrit un dialogue qui se rapproche un peu de la fanfiction (je précise qu'à part le personnage d'Ira, ça n'a rien à voir avec FA, c'est de l'impro totale) :

Dans cette histoire, Skorg est en forme d’humain.

Skorg venait de loin. Il avait voyagé par monts et par vaux durant de longues semaines pour arriver jusqu’au territoire des créatures que l’on appelle « loups de Cien ». Il y arrivait enfin. D’un pas assuré, il franchit la ligne invisible qui en constituait la frontière.
Il n’eut pas à s’avancer bien loin pour apercevoir l’une de ces créatures. Une louve blanche aux yeux sans pupille : il n’y avait pas de doute, c’était bien l’une d’elles. Il s’agenouilla pour ne pas l’effrayer, tout en ayant conscience que ce réflexe était tout-à-fait stupide, étant donné que s’il lui prenait envie de l’attaquer, il ne resterait de lui qu’un corps exsangue et flétri. Avec une petite flaque de sang sous le cou.
Mais pour l’instant, elle restait à quelques pas de distance, le regard fixé sur lui, immobile.
- Hey ! Je te connais, toi, fit-il d’un ton chaleureux et enthousiaste. Tu es Ira, c’est ça ?
- Mais c’est quoi ce gusse ? se demanda-t-elle tout haut. On se connaît ?
- Non, mais j’ai lu toutes vos aventures, celles de toi et les tiens ! C’est génial ! Signez-moi un autographe !
Skorg sortit un bout parchemin ainsi qu’un vieux morceau de charbon, ce qui acheva de le faire sombrer dans le ridicule. Mais Ira sembla se prendre au jeu. Elle s’approcha d’un pas fier, le regard haut, un grand sourire de star qui dévoilait la totalité de ses 42 dents, et pressa fortement le morceau de charbon sur le papier avec sa patte. Elle prit le résultat dans sa gueule et le tendit à Skorg.
- Voilà, m’chieur.
- Héhé, merci. Je peux te caresser ?
- Si tu veux.
Skorg plongea ses mains avec plaisir dans la fourrure dense et chaude. Ira semblait s’en moquer royalement. Puis, il regarda les canines de la louve, qui dépassaient un peu de ses babines. Il en approcha sa main et les toucha avec précaution. La surface en était extrêmement dure. De vrais couteaux de chasse.
- Ira, je peux te demander un service ?
- Oui ?
- Mords-moi la main.
- Hein ? Ca va pas, ou quoi ?
- Allez… fais-le pour moi.
- Mais, si jamais je te fais mal ?
- Justement, c’est le but. Allez, vas-y.
- Bon, comme tu veux…
Elle commença à le mordiller d’abord gentiment, puis de plus en plus fort.
- Cha va, comme cha ? T’as pas crop mal ?
- Non. Maintenant, on va faire un truc. Tu vas serrer jusqu’à ce que je te dise « stop », pas avant. T’as compris ?
- Ok !
Ira prit soin de bien placer la main de Skorg entre ses carnassières et ses molaires, puis ses mâchoires entrèrent en action. Petit à petit, la pression augmenta. L’humain commença vraiment à avoir mal. Un petit filet de sang commença à couler sur la langue de la louve. Elle se retint de justesse de ne pas lui arracher la main. Sentir le goût du sang sans pouvoir en profiter plus que ça était une torture insoutenable. Mais elle tint.
- T’es chûr que t’as pas mal, là ? demanda-t-elle en arrêtant de serrer et en jetant un regard interrogateur à l’homme.
- Heu… pas encore. Je parie que t’es à la moitié de ta puissance…
- Même pas. Je continue ?
- En fait, autant en finir tout de suite. Serre de toutes tes forces.
- Quoi ? Mais…
- Fais-le. Fais-le vite, s’il-te-plaît…
Skorg caressa lentement la gueule de la louve, qui écrasa littéralement le morceau de chair. En un court instant, les tendons sautèrent, les muscles lâchèrent, les os craquèrent et le sang gicla. L’humain ressentit chaque vibration à la puissance 1000.
Puis, se retenant de lui décapsuler la gorge, Ira laissa tomber les lambeaux de chair rougie au sol.
- T’es sûr que c’est ce que tu voulais ?
- Oui, répondit Skorg en lui caressant doucement la tête de sa main valide. Absolument sûr.

16/02/2010 : Il s'agit d'un petit poème en prose.

Requiem pour un amour enterré

Je t'ai aimée. Je t'ai aimée aussi fort que l'on peut aimer. Et tu m'as jeté comme si je n'avais jamais existé, comme si j'avais tué ton âme d'enfant troublée.
L'aube se lève sur cet amour désenchanté et je suis toujours désespéré. Jamais je n'aimerai autant que je l'ai fait. Adieu.

Le feu primal chapitre 1

Au sein du monde de Darven, les terres du roi Drakmûl comptaient parmi les plus dangereuses. Même les aventuriers les plus courageux les évitaient soigneusement. Il y avait une raison tout-à-fait logique à cela : ces terres étaient envahies par les morts-vivants. Ces horribles créatures tout droit sorties des cimetières et totalement dépourvues d’intelligence erraient chaque nuit dans les champs et les forêts, les rendant totalement infréquentables. Pire : souvent, ils s’approchaient des villages dans l’espoir de trouver de la chair fraîche. Ils s’attaquaient alors à chaque maison, brisant les carreaux, défonçant les portes, détruisant tout sur leur passage. Les villageois finissaient généralement par en venir à bout, mais au prix de nombreux morts.

Ainsi donc, l’un des bourgs du royaume de Drakmûl nommé Rwiirh essuya une attaque mémorable.

C’était une nuit paisible. Rien ne laissait présager le drame qui allait se produire. Un croissant de lune brillait haut dans un ciel sans nuages. Les toits montaient en flèche vers les étoiles en reflétant leur lumière blafarde. Une grande croix plantée au sommet du clocher de l’église semblait luire d’elle-même. Les champs de blé environnants étaient caressés par une douce brise. Les bois résonnaient du hululement des hiboux et du coassement des grenouilles. Tous les habitants du village dormaient paisiblement. Jusqu’au moment où les animaux sauvages se turent d’un seul coup. Dans l’une des maisons, un chien leva la tête et se mit à grogner. Dehors, on entendit un cri horrible. Un cri d’animal qui souffrait inimaginablement. Puis, le silence retomba.

L’homme à qui appartenait le chien se leva et réveilla sa femme dans un geste pressant. Il ne fallait surtout pas faire le moindre bruit, sous peine d’être repéré, même à cette distance. Il empoigna sa fourche, toujours prête à servir en prévision de ce genre de situation, et tourna tout doucement la poignée de la porte d’entrée. La brise fraîche en profita aussitôt pour s’inviter dans la maison. Des formes noires, décharnées, convergeaient vers le village d’un air menaçant, la plupart en boitant, certaines en rampant. Leur ombre serpentait sur les épis de blé au fur et à mesure qu’ils avançaient.

Ils n’étaient maintenant plus qu’à quelques dizaines de pas. Si le couple ne faisait rien, le village entier disparaîtrait sous la vague de corps putréfiés, et mieux valait ne pas imaginer ce que deviendraient les habitants. Alors, l’homme referma la porte aussi lentement qu’il le put et adressa un signe à sa femme. Aussitôt, elle se dirigea vers un coin de la chambre. Là, un petit fil pendait du mur. Elle tira dessus d’un geste sec.

Une centaine de cloches se mirent à tintinnabuler dans tout le village. On aurait dit un immense carillon désaccordé. Dès lors, tout s’enchaîna en un éclair. L’armée mort-vivante se précipita en avant, avide de chair fraîche. Tous les villageois se levèrent d’un bond, prêts à contre-attaquer. Armés de fourches, de pieux, de pioches, de pelles et de bâtons, ils jaillirent littéralement des portes et des fenêtres, et se jetèrent sur l’ennemi en braillant pour se donner du courage. Ils n’en étaient pas à leur première attaque de zombies, mais celle-ci était particulièrement impressionnante. Il y en avait des centaines.

Le couple qui avait donné l’alerte se défendait bien. La femme avait une bonne expérience des combats, ayant servi dans l’armée quelques années auparavant. Armée d’une lance militaire, elle parvenait à transpercer plusieurs de ces monstres en un seul coup ; le résultat donnait des brochettes « humaines », qu’il convenait d’achever en leur coupant la tête d’un bon coup de faux, tâche que se réservait son paysan de mari. Parfois, elle arrivait à leur décrocher la tête directement, ce qui facilitait les choses.

Le forgeron, nommé Martel, distribuait des coups de masse à tout va. Lui aussi essayait de viser la tête, et parfois, il parvenait à balayer deux têtes d’un même geste ample et souple de son bras d’acier.

Mais la véritable spécialiste, c’était Andrey, la naine. De sa main droite, elle maniait une lourde massue avec la facilité d’un géant ; et tandis que les têtes volaient, happées par les moulinets qu’elle enchaînait, sa main libre tenait une énorme chope de bière, dont elle buvait une ou deux rasades à intervalles réguliers.

Seulement, malgré tous leurs efforts et leur extrême ardeur à la tâche, les villageois ne parvenaient pas à contenir le flot continu de corps sans vie. Ils commençaient à s’enliser dans une couche de plus en plus profonde de cadavres inanimés, ce qui gênait leurs mouvements et affectait grandement leur moral.

Un jeune homme se mit soudain à hurler de peur et de détresse. Un bras décharné, hideux, lui avait attrapé la jambe et l’entraînait sous le magma sanguinolent de morts. Le pauvre avait perdu son arme dans la bataille, et personne ne pouvait le secourir à temps. Il disparut entièrement et on n’entendit plus ses hurlements désespérés. Le chef du village, Moharth, suivit la scène d’un regard vide. Ivre de douleur, envahi d’un profond sentiment d’impuissance, le sang battant à ses tempes, il dut se résoudre à donner l’ordre de la retraite. Ils ne pouvaient décidément rien faire contre cet horrible fléau. Il devait se rendre à l’évidence : cette nuit-là, ils allaient tous mourir, hommes, femmes et enfants. De leur bourg, il ne resterait rien d’autre que des ruines et ce gigantesque charnier dont la puanteur montait déjà au clair de lune.

- Retraite ! cria-t-il aussi fort que son moral affaibli le lui permettait. Retraite !
Mais au moment même où il se retournait pour tenter de se dégager de la masse de chair sanguinolente, un éclair bleuté déchira la nuit et le rendit aveugle l’espace d’un instant. Il s’attendit à entendre le tonnerre gronder, mais rien ne se produisit. Et puis, sauf erreur de sa part, aucun nuage n’était venu troubler la quiétude du ciel nocturne, donc c’était tout bonnement impossible… Que s’était-il passé ?

Peu à peu, sa vue revint. Il voyait des taches encore plus sombres que la nuit tout autour de lui… Il regarda droit devant lui ; ce fut une erreur. Lentement, mais sûrement, un zombie s’approchait, les bras tendus dans sa direction. Il n’était plus qu’à quelques pas. Happé par une vague de terreur, il resta paralysé, le souffle court. Il ne pouvait rien faire. Avec une nonchalance propre à son engeance, l’ignoble créature se prépara à mordre… avant d’exploser littéralement dans un nouvel éclair. Des lambeaux de chair calcinée volèrent en tous sens, un sang noir et bouillant gicla sur le chef du village. À travers le brouillard indistinct provoqué par l’éblouissement, il crut apercevoir une espèce d’animal doté d’oreilles pointues et d’une longue queue… mais avant même que sa vue ne fût complètement rétablie, celui-ci avait disparu.

Alors, prenant son courage à deux mains, il entreprit de rejoindre les survivants rassemblés au centre du village, devant l’église. Il ferma les yeux, ignorant les éclairs qui s’étaient mis à pleuvoir, et courut aussi vite qu’il le put.

Au point du jour, il n’y avait plus trace de l’armée mort-vivante, si ce n’était l’immense charnier qui formait un cercle autour du bourg. Les veuves pleurèrent leurs maris, les hommes pleurèrent leurs enfants. Mais comme toujours, la vie finit par reprendre ses droits.

En attendant qu’elle les reprenne, un grand hibou, perché sur un sapin, avait suivi toute la bataille jusqu’au petit matin et se préparait à s’envoler avec force bâillements. Il faut dire que, pour lui, c’était l’heure du coucher, et malheureusement, il était contraint d’entamer un long trajet à la place de dormir. Il prit donc son essor d’un vol lourd et nonchalant.

Plusieurs centaines de lieues plus loin, et quelques heures plus tard, il se posa sur une plate-forme aménagée au sommet du donjon du fort Naud. Le roi Drakmûl en personne l’y attendait.
- Alors, espion de la nuit, qu’as-tu vu ? demanda celui-ci.
Avant de lui répondre, le hibou se jeta sur la nourriture que lui tendait un serviteur.
- Oh, trois fois rien, répondit l’oiseau. Une petite bataille ordinaire au bourg de Rwiirh. Deux ou trois cent zombies, les villageois en sont venus à bout sans aucun problème. Enfin, avec quelques morts seulement. Ah oui, et avec l’aide d’une chose bizarre.
- Une chose bizarre ? demanda le monarque, soudain intéressé.
- Oui, c’était comme… des éclairs, des éclairs d’un bleu intense. Ou des flammes éblouissantes. Oui, je me souviens maintenant… À la fin, il y a eu comme une grosse explosion, mais silencieuse ; et après, plus rien. Plus de créatures du Mal.
- Oh, vraiment ? Eh bien, vois-tu, ce n’est pas la première fois que je reçois cette information. L’un de tes compagnons m’en a livré une similaire il y a peu, et concernant le même village. Je sens qu’il y a quelque chose là-dessous… quelque chose de bien caché… Peut-être même de la magie, allons savoir. Tu peux disposer, hiboux.

L’homme regarda l’oiseau s’envoler dans le ciel matinal d’un air lointain. Les créatures du Mal étaient devenues un véritable fléau. De plus en plus nombreuses, elles décimaient la population sans qu’il soit possible de les arrêter. Bien sûr, on arrivait à les éradiquer localement, mais c’était comme si elles n’en tenaient pas compte, poursuivant inlassablement leur propagation. Jusqu’où cela irait-il ? Il fallait trouver un moyen de les exterminer totalement dans les plus brefs délais. Et en y réfléchissant… il y avait peut-être une solution. Il fit appeler un conseiller sur-le-champ.

Dis, tu confondrais pas un peu paragraphe et chapitre, toi, par hasard ?
( Moi qui m'attendais à un pitit truc xD )

'fin bon, j'ai tout lu, et c'est génial
Hâte de lire la suite ! :3

sauf erreur, je t'ai dit que c'était un chapitre hein ma p'tite dame ^^
merci

" (si vous voulez le 1er paragraphe, demandez-moi et je vous l'enverrai) (oué y'a qu'un paragraphe, pour l'instant, parce que j'ai pas encore fini le 2e) "

" et le premier paragraphe est sur le forum FA ma p'tite dame. [link] dernier post. "

Mais c'est pas grave, on pardonne xD

C'est vachement bien ! Vivement la suite !

merci Kyle ^^

Bon j'ai quitté deviantart, mais je vais quand même pas arrêter de vous montrer mes dessins (eh oui, vous allez en baver)
Donc je vous présente Arsène Lupin :

Spoiler:

Oooh, la classe *.*
J'sais plus vraiment qui c'est Arsène lupin ( Oui oui, honte à moi toussa toussa, mais j'crois que c'est in détective, c'est d'jà bien ), mais ta version lupine ( on va passer outre le jeu de mot de merde qui s'offre à moi, hein ) est extra <3
Pis j'aime les pattes, surtout :3

Merci beaucoup ^^
Et Arsène Lupin c'est un voleur ^^

Ah ouaaaais !
Le fameux voleur gentleman, c'bien ça ? xD

voiiiiiiiiiiiiiiiiilà ^^

WOW c'est magnifique se que tu fait!

merci beaucoup !